Lorsqu’on circule sur la route de Chambéry, à la sortie de Pont de Beauvoisin (N6), le regard est attiré par cette chapelle perchée sur une butte, pointant résolument la croix de son petit clocher vers le ciel. C’est « Notre-Dame des Sept douleurs ».
On peut penser que cette chapelle a des origines très anciennes.
Si elle a été reconstruite au XIXe siècle, sans doute existait-elle déjà jouxtant l’Église paroissiale au Moyen-Age. Cette église menaçant ruine, il fallut la reconstruire et après bien des polémiques, le lieu choisi fut le hameau du Revillet, plus central, maintenant centre de la commune.
Pour la petite histoire, il est bon de rappeler que s’ajoutait aux démélés entre paroissiens la haute autorité de l’archevêque de Chambéry, Mgr Irénée Yves de Solle et celle du marquis de Corbeau de Vaulserre, seigneur et maître des lieux qui, dès 1826, se désistait de toute opposition qu’il avait pu faire valoir contre le déplacement de l’Église, du presbytère et du cimetière. Il fallut attendre 1832 pour que la nouvelle église soit construite au centre, puis 1898 pour connaître celle d’aujourd’hui.
La Chapelle est restée un lieu de pèlerinage à certaines dates de l’année. Dans les années 1980, les membres du Club « Le Bel Automne », avec l’aide de la municipalité, entreprirent un travail solidaire pour sa restauration. En juillet 1986, le curé Emile Neyton, curé de Domessin, célébra la messe inaugurale. Le Président du Club, M. Rabatel, remercia son équipe de volontaires. Le maire, M. Cambet, apporta à son tour son témoignage de gratitude : « Quelles que puissent être les divergences dans les idées et dans les opinions, nous valons plus par ce que nous sommes que par ce que nous pensons ! »