Les archives paroissiales ne permettent pas de connaître la date précise de l’arrivée du christianisme dans le secteur. On ignore donc également la date de la construction de la première église à Bridoire. Toutefois, il est probable que l’évangélisation de la contrée ait commencé dès les premiers siècles de l’Église, facilitée par les voies romaines menant à Lyon, Chambéry et Tamié.
Les premiers registres paroissiaux remontent à 1644. Le prêtre à l’époque était le révérend Fallevoz. En 1815, le curé Jacquier signale que la bâtiment paroissial est en très mauvais état et que sa taille est nettement insuffisante pour accueillir la population de la contrée.
En 1820, l’église est reconstruite à neuf sur l’emplacement de l’ancienne. Le clocher est modeste : constitué d’une petite charpente située au milieu de la nef, il dépasse à peine du toit de l’église.
En 1833, deux chapelles latérales sont ouvertes ainsi qu’un prolongement de la nef sur le devant.
En 1846, un nouveau clocher est construit.
En 1857, différents travaux d’agrandissement sont décidés. La commune, l’économat général de Chambéry et la paroisse se mobilisent, avec l’appui de dons et de prestations volontaires, pour donner au bâtiment ses dimensions actuelles. L’église mesure 12 m de haut et 34 m de long ; la largeur du transept est de 15,80 m, et le clocher culmine à 38 m (coq compris).
En 1960, le maître-autel en marbre blanc de Carrare est posé par les ateliers Duret de Lyon. L’église est dotée de vitraux puis consacrée par Monseigneur Billet, archevêque de Chambéry.
En 1885, deux cloches sont installées par la maison Paccard d’Annecy. La plus grosse imposante pèse 862 kg et donne le fa, la plus petite pèse 443 kg et donne le la. Le prêtre à l’époque est l’Abbé Cusin.
En 1953, l’électrification des cloches supprime les contraintes du prêtre et du sacristain.
En juin 1988, la réfection complète du clocher est entreprise. Un travail de haute voltige avec remplacement du coq, vieux de 130 ans, par un neuf, perpetuant à son tour le reniement de Pierre.
En 1961 est installé le chauffage infrarouge.
En juillet 1990, les fonts baptismaux, datés de 1738, sont ressortis de la cave du presbytère.