- En 859, le monastère de Saint-Benoit-de-Cessieu, dépendant de l’abbaye de Saint-Martin-d’Ainay de Lyon, reçoit des terres dans le diocèse de Belley[1] à Donsernanum (Domessin), à Castagniacum (la Bridoire, parce que ce pays était couvert de châtaigniers) et aux environs.
Ce sont les moines qui ont commencé à défricher à cette époque la région, comme ils l’ont fait dans une grande partie de l’Europe occidentale. Il est probable que la petite communauté de moines venue s’installer ici construisit un prieuré et une église en l’honneur de Saint-Bénigne. Saint Bénigne fut prêtre et apôtre de Bourgogne. Il prêcha la foi dans la région de Langres. IL fut martyrisé sous le règne de l’empereur Marc Aurèle et mourut à Dijon le 1er décembre 178. La cathédrale de Dijon lui est aussi dédiée.
C’est ce prieuré qui fut à l’origine de la paroisse de Saint Béron. Il abritait cinq ou six moines qui, tout en menant la vie bénédictine, desservaient quatre paroisses : Saint-Béron, Saint-Franc, Saint-Albin et La Bridoire. A leur tête, un prieur, chef spirituel et temporel de la communauté.
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