Les attaches primiives de Saint Genix sont déjà mentionnées aux XIe siècle dans divers textes qui affirment l’existence de son église. Mais sa trace est évidente et attestée pour la première fois en 552 par la signature de l’évêque Vincent au concile de Paris.
L’église et le prieuré viennent sous le régime jusqu’en 1780, date de la déchéance du monastère.
1861- Extrait du cahier des charges pour la reconstruction de l’église de Saint Genix
"L’église paroissiale de Saint Genix sera reconstruite sur l’emplacement de l’ancienne, en plaçant le mur de façade sur l’alignement du presbystère et en developpant le chœur sur la place qui se trouve derrière l’église.
L’église sera divisée en trois nefs : elle aura 44,60m de longueur totale, 18,40m de large et 15,60m de hauteur jusqu’à l’ intrados de la voûte. Les bas- cotés auront 8,60m de haut. Le niveau du sous-pied sera élevé de 0,80m au dessus du niveau du sol dela place coté facade. La sacristie sera placée à droite du chœur, entre ce dernier et le vieux clocher.
Avant de procéder aux fouilles, pour la fondation de la nouvelle église, l’entrepreneur devra démolir la vieille et la maison Borgey, adjacente. Il aura soin de ne pas abîmer les matériaux et de protéger les sculptures romaines et gothiques du vieux chœur. Les terres provenant des fouilles seront employées à régulariser le sol intérieur et extérieur. La base, le glacis, le cordon et le fronton, les glacis du chœur, tous les contreforts du chœur, de la façade et de la grande nef , la soubassement de la façade, les colonnes monocylindriques, les bases des contre-pieds et les colonnettes du chœur, tout le portail, les portes extérieures des bas-côtés de la sacristie seront en pierres de tailledes carrières de Murs. La corniche des pignons de la façade, celle du couronnement de la grande nef et des bas-cotés, les colonnes mi octogonales contre la façade et contre le chœur, l’ornement circulaire autour de la rosace et les ornements des fenêtres seront en mollasse provenant des meilleures qualités de la région. Les chapiteaux de l’intérieur de l’église et les bases des colonnettes de la grande nef seront en pierre de Seyssel. Toute le sculture sera faite par des ouvriers très habiles.
Les colonnettes de la grande nef et du chœur, les arc des ouvertures des bas-côtés, les arcatures des pignons seront faits en brique. La charpente sera faite en bois de sapin… elle sera travaillée, assemblée, chevillée en bois. La grande porte de l’église sera en bois de chêne à deux ventaux. Les autres portes seront construites de la même manière. Ces portes seront toutes passées à deux couches d’huile de noixpurifiée et employée bouillante. Les vitraux seront ferrés par des traverses munies de boulons et d’écrous pour maintenir le verre des vitaux. les moellons qui rentreront dans la construction provirndront des carrières de Murs et de Champagneux.
La chaux proviendras des fours de Champagneux, le ciment hydraulique des fours de Chambéry et de Virieu.
Le cahier des charges impose un travail irréprochable, tant par la qualité des matériaux que par la qualité du travail.
La teinte à badigeon a poser sur les murs et sur les voûtes sera faite avec un lait de chaux maigre et quelques substances colorantes.Toute malfaçon sera démolie et reconstruite suivant les bonnes règles. Les travaux seront achévés deux ans à partir de l’ordre de les commencer.