Sainte Marie d’Alvey

Église Notre-Dame de Sainte-Marie-d’Alvey.

  • En 1866, le maire Antoine Guicherd et le conseil communal donnent suite à un projet pour la reconstruction de l’église à la même place que l’ancienne, d’après les plans de Théodore Fivel, architecte. Les travaux sont confiés à l’entreprise Noël Dubois de Chambéry pour la somme de 25011 francs. Par décision ministérielle, la commune obtient une aide de 6000 francs. La Fabrique participe à hauteur de 5279 francs, les dons et souscriptions s’élèvent à 5721 francs, la commune accorde 1000 francs et le solde est couvert par un emprunt de 6000 francs.
  • En 1868 la nouvelle église est achevée et le coût final de la construction s’élève à 31476 francs. On remarque, la fondation de la famille de Saint-Bonnet par titre du 23 avril 1852, Maître de Saint-Bonnet est conseiller à la cour d’appel de Chambéry. Parmi d’autres fondations, il y a celle de Florentin Berthet ancien curé de Sainte-Marie-d’Alvey.
  • Le 19 juin 1881, un incendie se déclare dans l’église et cause des dommages matériels.
  • En juillet 1884, le conseil vote une dépense supplémentaire de 6300 francs destinée à l’achat de deux autels en marbre blanc, d’un bénitier, de fonts baptismaux, d’une chaire et d’ornements de l’église. La chaire est réalisée par Jean-Claude Arthaud-Berthet. 

Les paroissiens ont fondé trois confréries : le Rosaire, le Sacré-Cœur et le Mont-Carmel.

  • En 1893, la toiture est restaurée ; en 1957 l’électricité est installée et en 1972 l’église est équipée d’une horloge de commande pour les cloches grâce au don généreux du chanoine Berthier.
  • Le 11 juillet 1941, la foudre s’abat sur le clocher et provoque un incendie, causant d’importants dégâts. La charpente est alors reconstruite par l’entreprise Berthet du Pont-de-Beauvoisin, et la cloche refondue chez Paccard, d’Annecy-le-Vieux.

Sur la cloche on peut lire, gravées, les inscriptions suivantes : « Je m’appelle Blanche-Paulette, je fus bénite en l’an de grâce 1941, sous le glorieux pontificat de Pie XII, par son excellence Mgr Pierre Durieux, archevêque de Chambéry et en présence de l’abbé Pierre Martin curé du village, du maire M. Jean-Louis Biolley, de l’adjoint M. Joanny Borgey, le parrain M. Paul Boussuge et la marraine Mme Blanche Chamousset. Entendez ma voix qui vous appelle à l’office divin, je sonne la paix du monde dans le Christ. Notre Dame de Lourdes, faites que la France se relève plus belle de ses douloureuses épreuves. Sancta Maria ora pro nobis. La France de Clovis, de saint Louis, de sainte Jeanne d’Arc, confiante en son destin, la France chrétienne est immortelle. »

  • En 1982, l’église est inscrite sur la liste départementale des édifices de troisième catégorie présentant un intérêt général reconnu.
  • En 1983 l’édifice est équipé du chauffage électrique. En 2013, des travaux de réfection des façades sont réalisés.

Le vitrail derrière l’autel, à droite, représente saint Bonnet, un des patrons de la paroisse. A droite de l’autel, est fixée au mur la cloche de l’ancienne chapelle de Saint-Bonnet. A l’extérieur de l’église, on peut encore voir le porche de l’ancienne chapelle de Saint-Bonnet (1730). Un trigramme orne le sommet du porche : on distingue nettement les initiales “IHS” de “Iesus Hominum Salvator”, signifiant “Jésus sauveur des hommes”.

16 décembre 2021, mis à jour le 27 janvier 2022