Verel de Montbel

Église Saint-Jean-Baptiste de Verel-de-Montbel.

La paroisse de Verel-de-Montbel remonte à une date fort ancienne qu’il n’est pas possible de déterminer. D’après la tradition locale, un groupe de religieux de Tamié aurait primitivement desservi cette paroisse, à la demande des seigneurs de Saint-Séverin dont un château, aujourd’hui en ruine, était situé à Verel. Les religieux ont beaucoup contribué au déboisement des forêts, à l’assainissement des marais et à la culture des terres. Ils ont tout abandonné à l’époque de la Révolution. Leur couvent, en partie démoli, appartient depuis le début de ce siècle à une famille originaire de Saint-Béron, les Cévoz. La petite église construite en ce lieu fut l’église paroissiale jusqu’en 1842. En effet, le 1er Septembre 1839, après deux ans de sueurs, de luttes et d’opiniâtres oppositions, il fut officiellement décidé de construire une église, un presbytère et un cimetière au centre de la commune. Deux propriétaires cédèrent gratuitement 400 toises de terrain pour les futurs bâtiments paroissiaux. On vendit les anciens et vieux cimetières pour 3 000 francs. On vendit également un terrain communal qui rapporta 15 500 francs. "Le conseil fit un rôle de transports volontaires de 1 550 m3 de pierres, et le travail, joint à d’autres, fut exécuté avec empressement de la part des habitants" nota le curé F. Vachaud.

Tournier fut choisi comme architecte. L’essentiel du travail se fit en 1841 et 1842. La dépense totale prévue était de 19 346 francs. La bénédiction de l’église eut lieu le 7 avril 1844, le jour de Pâques, « en présence d’un grand nombre d’ecclésiastiques, de toute la paroisse assemblée et d’une foule d’étrangers. Les habitants ont eu le bonheur de célébrer la Pâque en recevant la Sainte Communion la première fois que l’église fut ouverte à leurs désirs, brûlant d’impatience et d’amour. Vingt coups de canon ont fait retentir au loin la nouvelle de cette grande fête et de l’allégresse générale ».

Enfin la jolie église neuve fut solennellement consacrée par le Cardinal Alexis Boillet en l’an de grâce 1847, le 13 avril.

En 1988, les cloches furent électrifiées. En 1996, les peintures intérieures de l’église furent refaites par l’entreprise Bellemin. Une nouvelle porte et un autel tout en bois furent mis en place. L’ancien Chemin de croix fut remplacé.

En 1998, les abat-sons du clocher furent remplacés, et en 2002, le battant et le baudrier de la cloche furent changés.

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16 décembre 2021, mis à jour le 27 janvier 2022