A quelques centaines de mètres du bourg de Saint-Genix, sur une petite colline, auprès d’un bouquet de tilleuls, la chapelle de Pigneux dans un site remarquable, veille un horizon pratiquement circulaire d’où l’on découvre : le Bugey, la chaîne de l’Epine, la Chartreuse, le Dauphiné et ses vallons et les plaines estompées du lyonnais. Plus près, elle domine les douces rives du Guiers. A qui doit-on exactement, la création de cet édifice ? Il est véritablement difficile d’éclaircir ce passé lointain, et d’obtenir des certitudes.
On peut affirmer que la vallée du Rhône a été conquise au christianisme vers la fin du 1er siècle de l’ère chrétienne, grâce à la navigation sur le fleuve et aux voies romaines. Ces moyens de liaison mettaient Saint-Genix en communication continuelle avec Vienne et Lyon, dont les contrées environnantes connurent ainsi les prémices de l’évangélisation. On prétend que la chapelle état à l’origine un simple oratoire qui pourrait être édifié aux alentours du VIII° siècle. Une inscription placée à l’intérieur de la chapelle expose que : « Au VIII° siècle, d’après la tradition, cette chapelle fut élevée en mémoire d’une bataille livrée aux maures, dans cette localité qui porte encore le nom de Champ de Bataille. L’ancienne chapelle dont le chœur de l’époque romane et la nef de la fin du XVI° siècle, avait été ruinée en 1792, fut relevée en 1816 par Monseigneur le chanoine Blanc, curé de Saint-Genix qui y est inhumé ».
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